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| | Critique de "Treizième principe" | |
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Jarred Plume Dorée
Nombre de messages : 1186 Age : 11 Localisation : Je sais pas trop en fait... quelqu'un pourrait venir me chercher ? Emploi/loisirs : Faire des trucs Humeur : Je suis né après ma date d'inscription Date d'inscription : 10/09/2011
| Sujet: Critique de "Treizième principe" Ven 7 Juil - 1:04 | |
| Alors voilà, avec un max de retard, ma nouvelle pièce.
Puisse t'elle vous satisfaire. | |
| | | Elfride Plume de Bronze
Nombre de messages : 618 Localisation : Dans l'océan de la planète Y Emploi/loisirs : Porter des fringues trop grandes Humeur : Câline Date d'inscription : 14/08/2015
| Sujet: Re: Critique de "Treizième principe" Sam 8 Juil - 19:50 | |
| Bonsoir, Jarred ! Je devine à ton air perplexe que tu n'as aucune idée de ce que je viens faire sur ce topic... eh bien figure-toi que je suis sur le point d'émettre un avis sur ta pièce intitulée Treizième Principe. - Comme toujours, on commence par la phase de correction. C'est parti ? C'est parti :
Une petite ferme délabrée avec quelques pâturages vides. Au delà, rien à perte de vue. Une jeune femme blonde aux cheveux emmêlés, une simple robe la revêtant sur laquelle elle a cousu quelques fleurs, marche dans une herbe haute et sèche. => au-delà => normalement c’est elle qui revêt la robe, pas l’inverse.
McGUFFIN – eh ben ! Pas banal ça. Je veux dire… vous crevez de jeunesse ! Enfin c’est ma moi qui vais vous juger ou me questionner sur le pourquoi du comment. Vous êtes fermière ! A la bonheur ! J’ai pas croiser un hanneton depuis que je navigue dans ses eaux troubles que sont les campagnes de votre beau Massachusetts, et là que je tombe sur la plus ravissante des fermières y vivant. Quelle chance, hein => pas => bonne heure => croisé
et je vous avoue p’tite demoiselle que j’ai pas dormis depuis un sacré bout de temps. C’est le prix du dévouement au métier, ça ! (il rit puis laisse passer un silence) Et donc… et donc… qu’est-ce que je disais ? Ha ! Oui ! Deux choses. Vous, qui m’avez l’air bien gentille, => dormi => gentil (l’air)
Et puis mon arme est même plus chargé ! J’ai vidé tout mon chargeur y a pas une heure sur une foutue couleuvre – j’en ai la peur bleue. (il sort son arme et exhibe le barillet vide) Il s’agit juste de… de vous poser quelques questions sur le coin, notamment pour ce qui est du chemin vers Scarletwood et puis dormir quelques heures sur votre paille. Je n’abuserai pas de votre gentille, je le promet m’dame ! => chargée => gentillesse / promets
McGUFFIN – je comprends bien m’dame. Cela dit, par pure zèle, je vais peut-être aller vérifier votre ferme. => pur
Pourquoi m’empêcher de me jeter un seul coup d’œil à cet endroit si sympathique ? Hein m’dame ?
Il se racle la gorge avec un regard de plus en plus suspect. => suspicieux, plutôt
Si vous aviez raison et que la nuit tombe bientôt… il viendrait. Ce serait trop horrible, je n’aimerai pas que cela arrive… => tombait => aimerais
BRANDY – j’ai du mal à… à avoir l’air vraie. => l’air vrai
BRANDY – c’est Satan qui me protège. (un temps) Comme vous avez pâlis… je suis désolé si je vous ai ému, monsieur McGuffin. => pâli => désolée
Et si vous m’y refusez l’accès, je me ferais une joie d’y entrer tout de même. Désolé m’dame. => ferai
BRANDY – qu’en sais tu toi ? C’est un pauvre gentil qui s’entête… j’aimerais te dire de le chasser toi mais tu ne feras rien. C’est encore ce qui tu apprécies le plus accomplir, hein ? L’absence d’exploit… (un temps) Ho dieu… si cet homme meurt, j’en serais si attristée. Faites que la nuit tarde un peu plus encore. => sais-tu => soit meurt + serai, soit mourait + serais
LEVI – je vois. Et les considérations de Michy intéresse… qui ? => intéressent
MICHAEL – ceux qui m’écoutent. On peut tout dire par chez nous, hein. Sans avoir à prendre des pincettes p’tit gars. T’es du nord pas vrai ? Là bas on peut pas dire un truc sans qu’on te colle une étiquette et qu’on te juge. On fait pas ça par ici alors laisse moi dire que ce que j’ai envie de dire. => Là-bas => laisse-moi
LEVI – oui oui certes. Mes excuses. L’agacement me prend car c’est la nuit et que je devrais déjà être rentré. (il soupir) Au fait je suis pas du nord, je suis originaire du coin. Enfin j’y habite depuis un certains temps. => soupire => certain
JOHN – partis depuis combien de temps ? => parti
LEVI – un peut trop peut-être. (à Abernauer) Je partirais tôt demain mais quand bien même… cela ne vous gêne vraiment pas de m’héberger cette nuit vous êtes sûr ? => peu => partirai
LEVI – plus que ça. L’Afrique. L’Europe. L’Océanie. L’Asie. J’ai voyagé de la Terre de feux jusqu’en Sibérie. De la Nouvelle-Zélande jusqu’en Alaska. Vous avez saisit l’idée… => saisi
JOHN – cela a du prendre une éternité à faire ! => dû
MICHAEL – à pied c’est pas possible. Il est un peu allumé ce gars du nord. => À pieds
MICHAEL – ça se voit pas qu’il est pas du sud non plus. Je le sens pas. Y a un « pas » en trop non ?
CHRISTA – on m’a jeté d’une voiture dans les parages. J’attends ici pour faire du stop mais cela va faire une demi-heure qu’aucun véhicule ne passe. LEVI – on vous a jeté d’une voiture ? => jetée
CHRISTA – j’ai cogné le conducteur. Un sale vaurien qui voulait de sales choses. Je préfère pas en dire plus. Je sais même pas qui vous êtes d’ailleurs à pars un type sortis d’un pub. Sans vouloir porter de préjugés, hein ? => à part / sorti
LEVI – il faudra pourtant s’en contenter. L’idiotie est encore la meilleure excuse des gens. Ils ne peuvent pas être des gens biens car ils sont idiots. Ils ne peuvent pas faire de bonnes choses car ils sont idiots. Ils ne peuvent pas être heureux car ils sont idiots. Tu vois là où je veux en venir, Christa ? => des gens bien
LEVI – je vois… j’essayais un peu de te montrer du positif. Quand on prend conscience des belles choses que l’on aime et qui nous entoure, l’on est un peu moins idiot. On apprécie le temps, l’espace… l’existence est douce et elle tend vers tellement plus encore. => entourent
CHRISTA, furieuse – je suis dans un putain de patelin de merde, sans moyen de m’y extraire pour le moment, après avoir été presque abusé par un obscur détritus humain du coin, et toi… toi tu viens me parlez du bonheur et de ton putain de carpe diem. Bah va te faire foutre ! Je veux pas de tes conseils ni de ton optimisme ! J’ai autre chose à penser et d’autres priorités ! Est-ce que je me suis fais à peu près comprendre ? => abusée => parler => fait
LEVI – Christa ? Jeune fille tu ne pars pas dans le bon sens. Là bas… (il soupir) Christa, les choses vont mieux quand on se met à croire qu’elles vont biens. C’est l’intérêt d’avoir en soi un peu de foi. Le seul intérêt peut-être.. => là-bas => soupire => bien
Un temps. Il fais les cents pas en marmonnant puis rentre dans le pub. => fait les cent pas
LEVI – celle qui a croisé mon chemin dehors. Jeune, fougueuse et le malheur inscrit sur le front. J’aurai pu guider sa main sur le bouclier. J’ai laisser s’effondrer sur les lances => j’aurais => Je l’ai laissée
LEVI – saviez vous que le Koweït est en ce moment même d’être envahis par les armées Irakiennes => Saviez-vous / en train d’être envahi, ou juste envahi
JOHN – eh ben. Tu as du passer une journée assez dur. Viens prendre un verre, tu te sentiras peut-être pas mieux mais t’y trouveras ton compte jusqu’à demain mon gars. => dû / dure
Elle pose un genoux à terre en grognant. => genou
Génial… quel fin héroïque… et dire que je voulais même pas être de passage ici… => quelle
RAY – et la vie s’achève. (il soupir) Ce manège vaut il le coup ? L’existence. Si brève. Tout ça pour ça. Que ce soit un long bonheur qui s’achève ou un long malheur, les derniers instants sont toujours aussi pathétiques… ne réside à la fin que le silence et la déception. Levi il faut mettre fin à tout ça. Cela a assez duré => soupire => vaut-il => résident
BRANDY – laisse moi te raconter une belle histoire Satan. […] D’ailleurs ce berger ne se désignait lui même que par sa fonction de berger. […] Personne ne le reconnaît comme un être de raison, ou pire, comme un être d’importance. Même pas lui même. Il mourait doucement. […] Le poète remercia chaleureusement le berger et, même si il n’avait rien pour le payer, il lui proposa d’écrire un poème par jours qu’il passerait chez lui et de les lui offrir à la fin de son séjour. […] Le poète tenta d’égayer le berger le premier jour, puis le second, puis le troisième, puis fini par abandonner. Les jours qui suivirent, le poète pâlissait et soupirait de voir un tel personnage se contenter d’une routine si triste. Au bout du septième jour, le poète remercia encore une fois son hôte et lui tendis sept feuillets en paiement, il dit : « Voici mes poèmes. » […] Comment peux tu donc te satisfaire de cette misère ? » => laisse-moi / lui-même / peux-tu => par jour => finit / tendit
Un entends un hurlement de loup un peu plus loin dans la ferme. => On entend
Ce fut la même chose pour ce dernier d’ailleurs qui avait même perdu trace de tout souvenir du poète dès qu’il lui tourna les talons. => avait tourné, pour la concordance
BRANDY – c’est à ce moment là… qu’un éclair frappa la cabane du berger. C’était un temps très orageux. L’éclair était monstrueux, scintillant, terrible, lumineux, mortel, beau, effroyable => ce moment-là
La lumière fatale s’ouvrit devant le regard du vieux berger qui cru voir s’ouvrir les portes du paradis. Il vit dans l’éclair ce qu’il y avait de meilleur et de pire dans l’existence dans la brièveté même dans son essence. Il eut le sentiment qu’il était né hier et que toute sa vie, aussi longue et fade avait elle été, n’avait en réalité duré qu’un instant. => crut => avait-elle
On entend un orage gronder au loin et la lumière revient. Brandy est assise, plus détendue, dans son champs de fleur et elle regarde toujours les étoiles. => fleurs
CLAXTON – bien le bonsoir messieurs. Désolé du dérangement. Police fédéral. On enquête sur des disparitions. Nous aimerions poser quelques questions au tenancier de l’endroit. (un temps) Où est il, si je puis me permettre ? => fédérale => est-il
ANASTASIA – halte, j’ai dis => dit
ANASTASIA – je le suis. Si tu avances je ne me ferais pas prier pour t’embrocher => ferai
ANASTASIA – je ne me retirerais pas. => retirerai
RAY – évidemment. Tout ce que tu as en force et en caractère tu l’as perdu en empathie et en raison ! Cela fais si longtemps que Levi doute, et que nous autres voyons avec la plus sainte clarté que la vie perd sa valeur, se déchoit d’elle même. Et toi tu… tu te tiens là ! Devant moi ! Tu me menaces pour que je ne puisse pas dire à Levi ce que l’univers entier attends enfin d’entendre de la bouche de quelqu’un : met fin à ce chaos ridicule ! Cela a trop duré ! La mort, la souffrance, le malheur, toutes ces choses… qu’avaient elles de bonnes à la base ? Que des briques sèches et fragiles, une fondation pitoyable sur laquelle on a tenté de bâtir une citadelle de diamant trop haute et trop ambitieuse pour nous même. Tu ne le vois pas ça, Annie ? => d’elle-même / nous-même => attends / mets => de bon
ANASTASIA – ce monde n’est plus le votre. Il ne vous appartient en rien de décider de son sort. Il s’élèvera avec ou sans vous. => vôtre
RAY – c’est ce que tu crois. Eh bien soit ! Dans ce cas si tu m’empêches de convaincre Levi, que feras ensuite ? Tu le laisseras lui décider du sort de l’humanité. => feras-tu
ANASTASIA – tu te doutes de ce que je pense… Levi a plus de mérite que vous tous réunis. Je tenterais d’abord de le raisonner à ma façon… Si je vois que c’est une cause perdue et qu’il ne changera pas d’avis quand à ce qu’il fera à son retour chez Brandy… (un temps) eh bien… il faudra qu’il meurt aussi. => tenterai => quant => meure
RAY – belle !? J’assiste à toutes les morts depuis des millénaires, toutes ces fins putrides et immondes qui surviennent à chaque secondes de cet enfer vivant ! Eh bien sais tu qu’elles sont très nombreuses ? Et sais tu aussi qu’aucune d’elle n’est belle ? Elles sont toutes misérables, désespérées, hideuses. Ce chaos monstrueux n’a que des fins monstrueuses. => chaque seconde => sais-tu => elles
RAY – te souviens tu de Néron mettant le feu à Rome ? A quel point trouvais tu splendide la plus grande ville du monde incendiée et meurtris par le mauvais génie d’un seul être infâme !? Et le règne humain en est rempli ! Infesté depuis le départ… => te souviens-tu / trouvais-tu => meurtrie
ANASTASIA – certes. Mais il avait raison. Il écrivait son propre personnage, au point que celui-ci subsiste dans la conscience collective et dans l’imaginaire. Tous les êtres humains cherchent à se tourner vers l’art de cette façon : d’écrire une histoire teintée de vert et de rouge, de blanc et de noir. C’est le cas de tous, Ray ! La vie a cette valeur et elle n’est peut être aussi insidieusement incinérée. Je l’empêcherais. => ne
RAY – te voilà sentimental. Tu ne cesses de me surprendre, Annie. Toi la guerrière. Toi la protectrice des meurtriers… (un temps) Encore tout à l’heure dans cette ville même, une jeune femme mourrait. Personne ne l’a sauvé. Elle a été assassiné par un homme minable avec des attentions pathétiques. Et ce n’était pas un diable ou un démon. Non, les hommes veulent croire à un mal supérieur, à un Satan ourdissant la perversion du cœur pur des élus de Dieu. Mais en vérité Satan est mort depuis longtemps et il n’y a que la médiocrité de l’ouvrage humain pour ourdir lui même son propre malheur. Et cette Christa… elle dont bientôt l’univers entier balayera des esprits le souvenir de sa brève existence… où se trouve la pitié pour ses dernières heures ? Elle n’a connu que souffrance et solitude jusqu’à la toute fin. En quoi une telle chose pourrait, sous un quelconque angle, paraître beau ? => sentimentale => mourait => sauvée / assassinée => intentions => lui-même
ANASTASIA – la foi prend bien des formes. Elle peut être infâme comme sublime. Au final ce n’est qu’une incarnation plus tenace des convictions profondes de l’individu. On ne peut la juger seule. Elle est connectée au reste, inflexible. Vois tu Ray… moi cela fait bien longtemps que j’ai décidé d’avoir foi en l’humanité. J’aime l’art, j’aime la beauté. Je témoignerais de l’immortalité de sa condition. Pour le pire. Pour le meilleur. => Finalement (au final, c’est vraiment du langage parlé) => Vois-tu => témoignerai
RAY – ce système est dysfonctionnel. Il n’y a rien de plus à voir ! Seul une psychose pourrait expliquer ta fascination pour les imperfections des hommes… (un temps) Annie… la souffrance… toi aussi tu es obligé de l’endurer depuis qu’elle a été créée… ta sympathie pour elle ne peux pas être réelle ! Ce n’est pas possible ! => Seule => peut
ANASTASIA – notre conversation avait de quoi durer encore longtemps. Mais je n’ai pas besoin d’en entendre plus pour savoir que tu n’est déjà plus qu’un fantôme, Ray. Alors disparaît et repose toi désormais. Ta garde est révolue et elle aurait du l’être depuis déjà longtemps. => n’es / disparais => repose-toi => dû
CLAXTON – votre ami le tenancier trempait bien dans une affaire que je qualifierais d’assez monstrueuse. Il était mêlé à des enlèvements et stockaient des organes prélevés directement sur les victimes dans sa cave, ici même dans ce pub miteux de Scarletwood. => stockait
CLAXTON – ha ! Oui ! D’ailleurs vous nous aviez pas dit qu’un autre client avait suivit le tenancier dans sa cave des horreurs! Bon sang… le pauvre a du faire paniquer ce fou furieux qui lui a tiré dans le visage avec son canon coupé. => suivi => dû
BRANDY – quelle douce brise. Elle n’amène rien si ce n’est un peu de fraîcheur et un peu plus d’attente. Je sais… oui je sais… le crépuscule n’est déjà plus si loin. Lorsque le vent achèvera sa course jusqu’ici et que la nuit me plongera de nouveau dans l’inquiétude qui anime ce lieu, je devrais m’y résoudre. Levi ne sera pas revenu. Il ne reviendra pas. Jamais. Tu n’as pas besoin de me l’expliquer, mon ami, mon si doux ami… je le sais… je le sais… (un temps) Comprends moi. J’ai si peur de l’éternité… => devrai => Comprends-moi
BRANDY – Satan mon frère… petit diable silencieux… te souviens tu de ses mots ? Il m’avait dit qu’il partirait loin et longtemps ; qu’il trouverait une réponse et déciderait de quoi faire du loup à son retour. Lui laisser le monde ou le faire périr. Je l’ai tant imploré alors ! Cela, tu n’as pu l’oublier je crois car tu étais de tout cœur dans chacun de mes mots. Je criais. Tu criais. Je pleurais. Tu pleurais. Mais rien y fit… au nom de l’amour de tout et même de moi il ne choisit pas la facilité. « Je ne sais plus si les choses sont belles telles qu’elles sont » m’a t’il dit. « Je dois partir ». Et il articula quelques syllabes que je ne peux que trop difficilement me remémorer. Sais tu toi ce qu’était ce treizième principe ? T’en rappelles tu ? => te souviens-tu / m’a-t-il / Sais-tu / T’en rappelles-tu => rien n’y fit
LE VENT – tous les êtres sacrés sont perdus… le loup bleu t’aura dévoré cette nuit et pourra enfin disparaître => dévorée
BRANDY – seul mon existence le retenait. => Seule
LE VENT – Brandy… tout est sauf. N’ai crainte car tout est bien. Sois heureuse car tout est beau => N’aie
BRANDY – je le savais… je ne suis plus sûr => sûre
BRANDY – j’essaye de me rappeler. Avant que la nuit ne tombe, je veux me souvenir des mots de Levi. Mon réconfort ne peux se trouver que dans ceux là. Dans ceux là et dans aucun autre… => peut / ceux-là
BRANDY – que dis tu ? (elle se lève plein d’espoir) Le treizième principe ? Celui dont parlait Levi ! Saurais tu… ? Satan… es-tu encore ici ? (un léger sanglot) Je ne… t’entends plus… => dis-tu => Saurais-tu
SATAN (la voix vient du zénith) - Brandy ! On se fiche bien des principes ! On se fiche de l’humanité ou de Levi ! Quitte maintenant cette ferme, laisse tout derrière toi ! Fuis ! Vis ! Ris ! Pleurs ! Ressens ce qu’est d’être ce feu brûlant si beau et si éphémère ! Meurs enfin mais loin de cet endroit maudit et sordide ! Si Levi ne reviens pas, pars ! Pars vite ! Brandy ! Brandy ! => Pleure => revient
Il fait nuit d’un seul coup, l’obscurité envahis la scène => envahit
NICOL – et je suppose que tu as vu pour la fameuse affaire, celle des disparitions qui avaient démarrés à Boston jusque dans le coin. => démarré
NICOL – c’est dingue. J’aurai jamais cru qu’un truc pareil serait arrivé à Scarletwood. Le Massachusetts on sait ce que c’est… mais quand même, on est un p’tit village sans histoire, à la base… => J’aurais
MATTHEW – je vois. Ah ben on peut se laisser berner par ces types… quand on manque de flair. Je l’aurai croisé, il m’aurait fallut peu de temps avant de ressentir le frisson… => aurais / fallu
MATTHEW – ceux du genre de ceux Abernauer… ils sont naturellement mauvais. => ce (cet d’ailleurs)
MATTHEW – ou de ressentis ! Moi je crois au mal, au diable… et la raison est simple : je le ressens parfois. Chez les autres. Quand on croise la route du malin, on ne peut plus douter de son existence. => ressenti
NICOL – dommage pour ce Levi. Il aura choisit le mauvais bar dans la mauvaise ville. Du moins il faut croire. => choisi
Au final… Méphistophélès est un mélancolique qui oublie sa peine en compagnie dans la plus douce des jeunes fleurs, quelque part dans le Massachusetts, États-Unis d’Amérique. => de
LEVI – c’est inutile. Abernauer. Tu m’avais l’air d’un homme simple et bon, mais tu cachais une nature perverse, viciée… comme tous les hommes tu es capable de porter tous les masques pour ton intérêt personnel, surtout les pires. Tu es mêlé a une série d’odieux crimes qui ont achevé de m’écœurer. Qui sait si même ce soir, lorsque j’aurai dormis dans ta demeure, tu ne m’aurai pas égorgé pour récupérer les quelques sous que je n’ai pas ? Non… comme à ton image, l’humanité est faible et avide. Les désastres la divise au lieu de la rendre solidaire, la mort la fait devenir craintive alors qu’elle était censé inspirée le courage et la philosophie. Donc nous voilà… la souffrance et le mal sont nés et sont décuplés dans le système imparfait qu’a inventé l’esprit humain. Une société dans laquelle grouille les vermisseaux dans ton genre. La pomme était noble et belle, gorgée d’intelligence, de connaissances et d’amour. Les vers l’ont dévorés et il ne reste que le trognon. Un trognon fumant et pathétique qui ne mérite rien d’autre qu’on le jette dans les ordures. Je… je vais rentrer… loin de ta corruption, de tes paroles et des gestes infamants, et j’ordonnerais la destruction finale de l’humanité. => mêlé à => j’aurais dormi / tu ne m’aurais (je suis pas sûr pour la conditionnel, la tournure est assez tordue) => divisent / censée inspirer => grouillent => dévorée => j’ordonnerai
ABERNAUER – nom de dieu, mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ? T’es peut-être bon a enfermé, toi mon vieux… => à enfermer
LEVI – enfermé… soigné… exécuté… abattre… voilà la panoplie morbide et sinistre imaginée par la race humaine pour réparer ses propres fautes et tenter de se guérir. Au nom du progrès, l’on cherchait à me prouver que la voix vers laquelle elle se dirigeait appellerait un jours à la lumière et au… au mieux… => enfermer / soigner / exécuter => voie / un jour
ABERNAUER – merde mais met la en veilleuse ! Tu parles de rentrer chez toi, hein ?! Tu partiras pas si on se met pas d’accord sur un arrangement… tu comprends… hein ?! => mets-la
LEVI – j’ai passé tout ce temps a observé les hommes. J’ai ressentis une multitude d’émotion. Mais finalement j’en suis revenu avec une sorte de sentiment précis qui me pesait, je n’arrivais pas à placer de mot dessus, à le décrire, à le nommer… je ne pouvais que me questionner quand à ce qu’il signifiait. Maintenant que je regarde ces lieux… pensent à tous les êtres qui ont souffert et qui ont péris pour quelques bienfaits qui sont que tu attends de tes complices… maintenant que je t’observe attentivement, oui… => à observer => ressenti => quant => pense / péri
ABERNAUER – certains y arrivent, d’autres non. C’est comme cela que ça marche ! Et moi j’échoue… encore et encore… et je ne fais que subir une situation insensée dans laquelle j’ai perdu plus que je n’en gagne. Mais… la plupart d’entre nous font bien mieux. Les intentions de l’humanité sont louables, et leurs actions vont dans le bon sens… et… => fait (la plupart)
LEVI – comment peux tu oser dire ça ? Tu me montres une telle face ignoble et tu affirmes que tu peux connaître ceux qui arpentent ton sol bien mieux que moi qui suis tous aller les regarder. Si ce monde te va ce n’est seulement car c’est un enfer dans lequel tu peux vivre confortablement ! => peux-tu => allé tous les regarder / les regarder tous
LEVI – la haine m’aveugle, hein ? C’est là toute la défense que tu as pu trouver à ce cailloux humide qui flotte honteusement au milieu des cieux ?! => caillou
ANASTASIA – cela fait si longtemps mon ami… j’ai lu dans son cœur et dans le tiens, et je suis désolé de ce que je vois… si désolé… => désolée
ANASTASIA – les consignes ? Celle de Dieu ? Je t’en prie… => Celles
ANASTASIA – je sais. Mais le désespoir ne te sied pas Levi. Tu es trop sensible et tu t’es laissé impressionné. Tu devrais me laisser te montrer plus précisément certaines choses. Celles qui valent le coup. Celles qui comptent. Tu n’as pas vu la beauté. Pourtant elle est intacte. => impressionner
LEVI – elle est bien dissimulé dans ce cas ! => dissimulée
ANASTASIA – tu remarqueras cela a faillit déjà se produire aux cours des dernières années. J’ai eu tôt fait de la sauver d’elle même. Elle prospérer encore. Je ne laisserait rien lui voler son avenir et briser ce qu’elle garde. => failli => elle-même => prospérer => laisserai
ANASTASIA – je ne te savais pas discipliné et vieux jeu… je n’obéis plus aux règles des temps révolus et obsolète. Je deviendrai Dieu si il le faut. J’ai pris une décision, moi aussi, et c’est de sauver ce monde. De toi, de lui même, du loup que ta pauvre Brandy garde. => obsolètes => s’il => lui-même
ANASTASIA – ce n’est pas vrai. Tu serais comme moi si tu avais vraiment vécu, et pas juste observé. Il faut expérimenté ce qu’est l’humanité pour la comprendre réellement. Comme je le disais Levi, toi tu te contentes de traverser toute la plage et d’à la fin de toucher avec ton doigt innocent l’écule. Puis tu proclames que toute la mer n’est faite que d’écume. => expérimenter => l’écume
LEVI – Annie. Ton navire coule et toi seul veut le secourir. Tu es plus noble que tous ces êtres, il ne te mérite pas. Vraiment. => seule
ils ont forgé un royaume dans lequel vivre avec la seule force qu’ils ont peu déployer et ils ont tout de même à créer un monde authentique. => pu => réussi à créer, ou créé
LEVI – c’est toi qui l’affirme. => affirmes
ANASTASIA – ho non. C’est Érasme. L’éloge à la paix. C’est un philosophe qui a bien mieux su explorer la nature de l’homme que toi. Tu devrais lire aussi, Levi. Cela t’ouvrirais peut-être les portes d’une pensée à laquelle tu sembles imperméable. => ouvrirait
LEVI, il rit – Trop humain ? Je vois, je vois. Il est vraiment que c’est aussi par haine d’eux même que les hommes se battent et se trahissent. A force de m’y mêler, je suis devenu un homme comme les autres ? Peut-être… => vrai / eux-mêmes => À force
LEVI – et… je suis perdu. Dieu aime l’homme. Dieu les hais. Il y a de la beauté en l’humanité. Il y a de la laideur en elle. Les choses vont vers le bien. Les choses vont vers le mal. L’humanité doit vivre. L’humanité doit périr. Tout se contredit et pourtant tout semble incarné une vérité égale. Je voulais m’en remettre à mes émotions mais… je m’y perd encore… => hait =>incarner => perds
ANASTASIA – c’est ton manichéisme qui te perd. Tu voudrais passer de la bénédiction à la malédiction sans connaître les autres jugements. De l’amour à la haine sans ressentir tous les autres sentiments. En vérité tout est affaire de nuances. La vérité se trouve distillé parmi elles => distillée
LEVI – je ne peux penser ainsi. J’ai reçu l’âme des anges qui jugent. Je ne peux demeurer sans opinion tranchée. C’est impossible. Je ne peux que suivre ma haine… ce que les hommes ont partagés avec moi. => partagé
ANASTASIA – ne les suit pas eux. Agis comme celle qui représente le meilleur des hommes pour toi. Ta tendre. Que dirais Brandy ? => suis => dirait
ANASTASIA – suit donc ce conseil. Reviens chez toi, avec elle… expérimente ce qu’est la beauté car tu l’auras alors contre ton sein. Tu peux ainsi te contenter de vivre et de laisser vivre, ange exterminateur. => suis
LEVI – cela serait bien. Mais… Annie. Je ne peux ignorer tout ce que j’ai vu et tout ce qui va se produire. Le mal ne peut me survivre. Pas celui que j’ai pu observer. Regarde où l’on est ! Il y a les organes volés à une trentaine de personne qui ont été capturés et assassinés sans raison… et cette cave se remplis tous les mois… et cela continuera partout, sous tellement de formes. (il sanglote) C’est un incendie qui ne cessera jamais de brûler. Je n’ai pas besoin d’y entrer pour constater de l’agonie de ceux qui s’y trouvent. Je suis le seul à pouvoir mettre à terme à cette vision d’horreur… tu comprends ? => capturées et assassinées => remplit => un terme
ANASTASIA – tu disais que le treizième principe appelait à créer un nouveau verset… pour régler le problème de contradiction des deux premiers, c’est exact ? Une nouvelle vérité souveraine, somme. Une qui défierais même le jugement des cieux puisqu’elle trancherais leur indécision, comme l’épée sur le nœud gordien. => en somme => défierait / trancherait
ANASTASIA – bien. Et tu es en incapable, hein ?
LEVI – Annie. Tu as dis que tu sauverais l’humanité. J’ai dis que je la détruirais. Nous connaissons deux vérités qui sont pourtant contradictoire. => dit => contradictoires
LEVI – je la trouve amusante. (long silence) L’acte finale va se jouer ici, dans l’antre de la morbidité. Dans une cave d’un pub perdu d’une ville de campagne. => final
L’obscurité envahis la salle. => envahit
Pour une fois, j'avoue que je n'ai pas trop accroché à ta pièce. Je ne la trouve pas mauvaise, mais pas aussi intéressante que les autres, j'ai l'impression qu'il y a moins de substance. Tout d'abord, je n'ai pas trouvé le sujet très original, bien que la façon de le traiter le soit assez. En fait même si l'intrigue est très consistante et étoffée, ça ne parvient pas à éliminer la facilité du propos, ce qui donne parfois l'impression que la forme prime trop sur le fond. Je trouve par exemple qu'il y a beaucoup de symbolique, et je n'ai pas saisi le rôle de tous les personnages ni toutes les références, qui sont peut-être trop implicites. D'un autre côté, j'aime la façon dont Dieu et Satan sont ancrés dans la réalité, c'est assez rare et osé, mais pour le coup j'ai l'impression que ça renforce le côté très manichéen des propos et des oppositions entre les personnages (c'est ce que je perçois surtout dans le dialogue entre Levi et Anastasia) et même si toute la simplicité de leur opposition est en un sens contrebalancée par la révélation du treizième principe, c'est tout de même difficile de s'y accrocher et de s'attacher à eux, pour des raisons plus liées à la forme qu'au fond. En premier lieu je trouve leur argumentaire répétitif, ce qui donne vite l'impression que les dialogues/débats tournent en rond. Problème appuyé par un souci de rhétorique : les tirades sont assez indigestes. C'est-à-dire que les personnages partent facilement dans des envolées lyriques qui, en plus de faire perdre en authenticité, nuit pas mal à la compréhension, car les arguments sont noyés dans un blabla un peu grandiloquent. C'est le cas de presque toutes les tirades, exceptées peut-être celles de Brandy. Et donc en fait tout cela (le côté répétitif, tourne-en-rond et exagérément formulé) donne l'impression que tu as voulu étayer au maximum des idées simples qui, de fait, comme un élastique qu'on étire, en perdent leur couleur. (En cela je trouve d'ailleurs le personnage de Ray assez superflu, même s'il permet d'introduire Anastazia). Du coup les moments clé m'ont hélas laissé un goût de raisonnement convenu et impersonnel, qui tranche complètement avec ce qui me plait en général dans tes écrits. À part ça, j'ai tout de même beaucoup aimé l'idée de base, et ce titre, très juste, qui fait résonner toute la pièce et l'opposition manichéenne des personnages comme un préquel à une évocation implicite, une simple préparation à l'arrivée de quelque chose de nouveau, inconnu, au climax : le troisième verset. Par ailleurs je trouve la fin assez efficace, les dernières répliques fonctionnent très bien, en particulier celle-ci : - LEVI a écrit:
- Annie. Tu as dis que tu sauverais l’humanité. J’ai dis que je la détruirais. Nous connaissons deux vérités qui sont pourtant contradictoire.
Et bien sûr, j'adore quand les enjeux dramatiquement colossaux de l'intrigue sont supportés par des êtres "humains" finalement triviaux et faillibles comme Levi. Je finirai en disant que pour le coup, l'organisation scénographique relève plus du scénario que de la pièce de théâtre, même si une bonne partie des répliques ne sonne pas vraiment théâtral et donc encore moins filmique. Avec un texte moins étouffant, c'est quelque chose que je verrais très bien sous la forme d'un moyen-métrage. En conclusion, je trouve que c'est une assez bonne pièce, l'idée de base et la conclusion sont vraiment intéressantes, mais les aspects convenus et manichéens visant à les mettre en évidence sont eux-mêmes trop représentés selon moi et, du fait des défauts de la forme, en deviennent lourds et indigestes. Pour moi cette pièce ne tient pas la comparaison avec les autres que tu as pu poster ici, je n'y retrouve pas la sincérité, la recherche de réflexion dans la mise en parallèle des points de vue contradictoires. Mais ce n'est que mon avis, cette pièce est quand même intéressante et sa conclusion prête aussi à la réflexion, qui réside en fait plus dans le dépassement de l'opposition que dans l'opposition elle-même, ce qui est en soi une excellente idée, donc je pense que c'est avant tout l'approche et la forme qui m'ont rebutée. Donc voilà, de bonnes idées et une jolie conclusion auxquelles il ne manque que les formes pour briller selon moi :3 J'espère que cette critique te sera utile ! | |
| | | Jarred Plume Dorée
Nombre de messages : 1186 Age : 11 Localisation : Je sais pas trop en fait... quelqu'un pourrait venir me chercher ? Emploi/loisirs : Faire des trucs Humeur : Je suis né après ma date d'inscription Date d'inscription : 10/09/2011
| Sujet: Re: Critique de "Treizième principe" Dim 9 Juil - 19:31 | |
| Bon alors déjà je vais m'occuper de toute la partie correction orthographique. Comme d'habitude je laisse pas mal d'erreurs et de fautes qui font grincer des dents derrière moi. Donc vais soigner ça avec toute la gratitude qui t'es dû. Sinon, même si je croisais un peu les doigts pour que le contraire se produise, je me doutais que cette pièce ne serait pas aussi satisfaisante que les autres, notamment pour toi donc je vois bien ce qui en général te touche dans les textes dont je suis à l'origine. En fait disons que un peu comme ma récente "Lettre de Caïn à Abel" (bon en moins perché quand même) j'ai écris cette pièce dans le but de m'éloigner de ce que je fais d'habitude: autre cadre, plus de symboliques et des références plus marquées, etc. Bref je voulais aussi rendre hommage à quelques oeuvres que j'ai lu il y a peu en vrac (Simone Weil, Erasme,...) car leur façon de voir la paix et l'humanité m'a assez fait réfléchir, et je tenais à en faire quelque chose, un peu à ma manière. Donc oui du coup ça devient un peu manichéen (chose que je n'aime pas à la base, mais bon) et très lyrique (le contraste Amérique en 1990 avec le style lyrique du Théâtre classique). Ta critique m'a été sincèrement utile (comme toujours) car elle m'aide vraiment à voir là où je dévie de ma voie dans cette pièce un peu différente. Je vois que la forme et le style demeurent maladroits à bien des endroits. Je vais observer ça pendant que je ferai les corrections. Pour les prochaines fois de toute façon, je repars encore sur des choses différentes, si tout va bien. Je ne sais pas encore exactement quoi... mais ce sera pas mal ( ) Merci beaucoup à toi pour cette longue critique qui est arrivé encore une fois bien vite ! | |
| | | Elfride Plume de Bronze
Nombre de messages : 618 Localisation : Dans l'océan de la planète Y Emploi/loisirs : Porter des fringues trop grandes Humeur : Câline Date d'inscription : 14/08/2015
| Sujet: Re: Critique de "Treizième principe" Dim 9 Juil - 21:11 | |
| Effectivement, je commence aussi à cerner ce qui me plait chez toi, enfin ce que t'écris, enfin c'est pareil, c'est entre autres que tu as une façon bien à toi de faire réfléchir et qu'on retrouve presque à chaque fois, même quand les sujets sont très très différents. Et là on voit que tu t'es éloigné de cette originalité et du coup l'angle est moins efficace. Mais indeed c'est vachement cool d'expérimenter, encore plus si tu fais hommage à des œuvres que tu aimes., je trouve ça super et en plus ça permet de faire évoluer ton style. De mon côté, j'aime la symbolique, mais pour le coup je me suis retrouvée un peu perdue ; peut-être que je suis passée dessus trop vite ou que ce sont des références que je n'ai pas, mais j'ai senti qu'il y en avait pas mal et que je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus x) Après ça dépend des goûts et de la culture de chacun donc c'est vraiment pas un souci en soi. Pour ce qui est du manichéen, il n'est pas mauvais en soi non plus, on peut en faire plein de choses comme, en l'occurrence, marquer une opposition pour servir un nouveau propos (je pense que c'est que tu voulais faire) mais ici en fait il était juste trop présent et éclipsait l'idée de base d'après moi. En tout cas je note que même lorsque j'accroche moins c'est toujours intéressant de te lire, tu as des idées originales, donc je sais pas à quoi tu carbures mais sache que c'est efficace x) Ah pis un dernier point qui n'a rien à voir, mais j'y pense en regardant ta signature : je me suis mise à lire Lovecraft | |
| | | Jarred Plume Dorée
Nombre de messages : 1186 Age : 11 Localisation : Je sais pas trop en fait... quelqu'un pourrait venir me chercher ? Emploi/loisirs : Faire des trucs Humeur : Je suis né après ma date d'inscription Date d'inscription : 10/09/2011
| Sujet: Re: Critique de "Treizième principe" Dim 9 Juil - 22:47 | |
| Je carbure en partie aux critiques du forum qui me font avancer et aux bonnes lectures Donc merci à vous. PS: Lovecraft c'est bien. | |
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| Sujet: Re: Critique de "Treizième principe" | |
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| | | | Critique de "Treizième principe" | |
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