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 Critique de En cours d'écriture

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AuteurMessage
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Invité




Critique de En cours d'écriture Empty
MessageSujet: Critique de En cours d'écriture   Critique de En cours d'écriture EmptyMar 27 Jan - 18:17

Voilà mon premier chapitre.
Dites moi si ou quand vous voulez le deuxième ! j'en ai une bonne vingtaine derrière ^^

Je l'ai commencé il y a maintenant 14 mois.



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1


La nouvelle était tombée tel un coup de gourdin. Jamais je ne m'étais imaginé un événement semblable. L'embarquement doit se produire le lendemain pour Etmakos, ville située au nord de la péninsule d'Imosta, à 160 kilokairos (un kilokairo = 800 mètres, un kairo 80 centimètres) de la capitale Antek.
Sur les quais en pierre, l'agitation est à son comble. Les commerçants discutent entre eux avec passion. Les birèmes en rade sont chargés de nombreuses jarres et paniers de nourriture, à se demander si ces fiers navires de guerre n'ont pas changé de vocation et ne sont à présent que de simples bateaux marchands.
De bout au milieu de la place de la ville, un crieur publique invite les rameurs de réserve à rejoindre leurs unités respectives.
Au marché, on ne marchande et on ne négocie plus le prix des poules : tous les vendeurs et potentiels acheteurs discutent bruyamment, les uns emportés par leur conviction, d'autres le visage grave, ne prêtant guère d'attention aux propos des plus excités.
À l'ombre d'un genévrier cade, un groupe d'anciens assis en cercle échangent sans se laisser distraire par l'agitation présente dans les ruelles.
Après avoir fait le tour de la ville, je me présente à la capitainerie militaire du port pour mon inscription à la tablette d'appel, concernant les soldats devant s'embarquer le lendemain à bord des 16 birèmes de la fédération d'Anaktos, unissant la péninsule d'Imosta aux trois îles de Kaseil, d'Atilos et de Tenalis, pour répondre à une violation des frontières du nord par l'armée du royaume voisin de Maktos, et au massacre d'une centaine d'ouvriers d'une mine de fer située en plein cœur des terres Anaktosiennes.
Cette tuerie a eu lieu 4 jours auparavant, et la terrible nouvelle vient de se répandre au travers de la ville, semant indignation, peur et désir de vengeance, et générant souvent des passions.
Je viens de prendre connaissance de ce carnage par la bouche d'un ami. Ce trouble militaire a sûrement pour but de perturber la production d'armes dans la fédération. Un contingent de soldats doit déjà être sur les lieux de l'attaque sanglante, mais aucune nouvelle de cette troupe comptant 50 cavaliers, 75 archers et 100 fantassins n'était parvenue jusqu'aux oreilles du haut commandant militaire de la péninsule. C'est pour cette raison que l'union a décidé l'envoi supplémentaire de 150 soldats pédestres, 50 cavalier et de la totalité des navires de guerre. Accompagnée de cette intervention musclée vient la déclaration de guerre au puissant royaume de Maktos.
Peu après l'inscription à la capitainerie, je me dirige vers l'extérieur de la ville en passant par les quais, dans le but de rendre visite à un vieux sage, qui dit-on, prédit l'avenir. C'est ainsi, que, sur les quais, je retrouve Melkia, un ami âgé d'un an de plus que moi, avec qui je partageais la même nourrice dans mon enfance. Même avec les dures épreuves qu'il a traversé durant son enfance, sa mère ayant décédé à la naissance de sa petite sœur alors qu'il avait 1 an et demi, puis la mort de son père tué lors d'un conflit militaire deux ans plus tard, Melkia possède une étonnante joie de vivre, et sa bonne figure joviale ne s'assombrit que rarement. Il a été élevé chez sa tante, vivant avec ses deux cousins. Nous nous sommes engagés deux ans auparavant dans la marine de la fédération en tant qu'archers, sans nous imaginer qu'un jour nous serions envoyé en mission combattre les forces navales de Maktos, tuer des hommes sans doute semblables à nous... Mais on ne peut reculer maintenant, et toute personne engagée sur les navires de guerre doit se présenter à la capitainerie militaire avant le coucher du soleil pour s'y faire inscrire, sous peine d'exil forcé.
Melkia, ayant déjà procédé à son inscription, m’accompagne jusque chez le diseur de bonne aventure.
Nous y parvenons, alors que le soleil darde ses derniers rayons sur la cité qui s'assoupit. Devant la demeure du vieux sage, située à l'écart de la ville, entre les champs de lavande et les plantations d'oliviers, une longue file patiente silencieusement. Seuls les pleurs des nourrissons, emmaillotés dans les bras de leur
mère, perturbent le chant continu des cigales. À la fenêtre, un feu divinatoire tremblotant jette au dehors des lueurs orangées. Parfois, passe devant le petit brasier le vieux devin récitant des incantations de sa voix paisible et chevrotante, et, de temps à autres, un homme ou une femme sort de l'habitation, le visage décomposé ou en pleurs.
Cet afflux soudain de client désireux de connaître leur futur vient sans doute du fait que la guerre, ayant survenu, ait poussé les personnes à vouloir savoir ce qu'elle va amener dans leurs familles. Il n'est pas difficile de deviner que la guerre va apporter beaucoup de souffrance dans le pays, et en témoignent les regards angoissés et effrayés des clients revenants vers la ville, ayant pris connaissance des événements futurs les concernant.
C'est ainsi que Melkia et moi, après un regard échangé, quittons ce lieu et revenons vers la ville. Connaître son propre avenir, je le comprend à ce moment, c'est surtout pour la plupart des cas, se retirer toute sorte d'espoir, et sombrer dans le découragement.


Le lendemain matin, je me leve avant que le soleil n'apparaisse, et fais mes adieux à ma famille constituée de mes parents et de deux petits frères de huit et six ans. Je retrouve Melkia devant ma porte, en pleine forme et apparemment hâté d'en découdre avec les ennemis de la nation.
Sur le quai militaire, des centaines de marins sont présents, qui discutent avec entrain, blaguant sur leurs futurs exploits, confiants quant à la solidité des birèmes. Il est vrai que les navires de guerre amarrés ici sont très robustes, mais leur vitesse n'est pas fameuse, mus par seulement 48 rameurs chacun.
Rapidement, Melkia et moi retrouvons notre unité, et tous nos camarades avec lesquels nous avons fait tant d'entraînements. L'équipage est composé de 11 archers, 6 fantassins, 1 capitaines, 4 quartiers-maîtres et 48 rameurs, dont la plupart font partie du bas-peuple.
Le capitaine, âgé d'environ cinquante ans, ancien fantassin de la marine, est un homme large d'épaules, les yeux enfoncés et surplombés par des sourcils broussailleux et gris, la mâchoire recouverte d'une barbe drue. Caché sous cette apparence rude, il aime beaucoup parler, est bon vivant, et a quelque chose de flegmatique dans sa gestuelle. Il possède une certaine originalité, qui lui fait par exemple revêtir une riche tunique vert pin, aux bords brodés de fils d'argent, recouverte d'un rustique gilet en peau de chèvre, et l'affuble d'une ceinture en vieux cuir tressé de laquelle pendent d'étranges amulettes.
C'est cet homme qui guide les 69 hommes d'équipage, dont je fais partie, vers le magasin militaire portuaire gardé par des fantassins. À l'intérieur sont entreposés, avec une remarquable organisation, des centaines d'armures, de lances, de glaive, d'arc, etc... Chaque homme, dans une discipline exemplaire, prend son équipement, composé, pour les archers, d'une armure, d'un arc, d'un carquois, de flèches et d'un glaive. Les fantassins, eux sont chacun armés d'une lance et d'un glaive, et protégés par un bouclier, une armure et un casque.
Sortant du magasin, équipés pour la guerre, et rutilants sous nos armes neuves, nous avons fière mine. Les rameurs, eux, n'ont qu'un glaive chacun.
De retour devant notre birème, le capitaine fait la revue des troupes, et, sur un ordre, nous fait monter à bord par la frêle passerelle en bois. La totalité des rameurs s'engouffre dans le ventre du navire, dans des cris et un chaos indescriptible. À bord des autres birèmes amarrés de chaque côté du nôtre, c'est la même chose.
Les quartiers-maître vérifient la cargaison, constituée de sacs de grains, de paniers d'olives et de jarres remplies d'eau douce.
L'heure du départ étant arrivée, la birème, mu par ses 24 rames, s'éloigne du quai, et s'aligne avec le précédant, suivi par les cinq derniers. Cette gigantesque chenille, composée des 16 birèmes de la Fédération, est suivie des yeux par une immense foule massée sur les quais.
Le soleil, déjà haut, illumine un ciel totalement nettoyé de nuages. Des mouettes voltigent librement dans l'air, comme jouant avec les birèmes en formation de combat, c'est à dire formant des lignes parallèles d'environ 5 navires. L'escadre longeant les côtes, nous avons tout le loisir d'admirer les paisibles collines, plantées d'oliviers, de genévriers et de chênes. Parfois, un petit village de pêcheurs apparaît sur la côte. C'est sûrement par ces tranquilles villages qu'est passée l'annonce de la guerre.
Le rostre fend la surface de l'eau, et les rames frappent ensemble la mer.
Sur le pont, l'heure est aux jeux de dés. Des écoutilles grandes ouvertes s'échappent les chants rythmés des rameurs accablés par la chaleur. Si le vent souffle et gonfle les voiles des birèmes, les rameurs doivent quand même tenir leur poste, l'objectif étant d'arriver le plus rapidement sur le front.


Nous naviguons ainsi pendant toute l'après-midi et toute la soirée. L'allure de l'escadre ralentit régulièrement, les rameurs devant faire des pauses.
Nous accostons dans une crique déserte au coucher du soleil, assez grande pour que les seize navires puissent y aborder. Une dizaine de feux sont allumés sur la terre ferme. Selon notre capitaine, nous avons encore une bonne journée de voyage en mer avant d'atteindre la zone de combats. Il n'a aucun renseignement quant à la marine Maktosienne, dans quelle zone maritime elle se trouve, et même sa force.
Après un repas composé de blé grillé et d'olives, chaque équipage rejoint son unité pour un sommeil réparateur, sur le pont ou dans le sous-pont.
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