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 Critique de '' Si j'avais su ''

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4 participants
AuteurMessage
Alya
Plume Nouvelle
Plume Nouvelle
Alya


Féminin
Gémeaux Cochon
Nombre de messages : 10
Age : 28
Date d'inscription : 06/06/2013

Critique de '' Si j'avais su ''  Empty
MessageSujet: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 6:16

Je l'ai écrits, il y a environ deux ans pour un projet de français. J'espère que vous aller apprécier.

Bonne lecture ! Smile


''Chapitre 1

C’est un matin comme les autres, je me réveille à 6h30 du matin pour aller faire ma marche matinale comme à chaque jour. Je me mets en culotte courte et en camisole rouge et noir, ce qui épouse très bien mes formes. De plus, le rouge fait ressortir mes longs cheveux bruns et le noir, quant à lui, fait ressortir mes yeux bleu-vert. Après mon trois kilomètres de course quotidien, je prends ma douche et je me prépare pour aller à l’école. Je m’habille, me maquille et me coiffe. Mon maquillage est banal, j’ai du mascara, du crayon noir, du fard à paupière vert lime, fard à joue et du rouge à lèvre. Mes lèvres sont pulpeuses et mes dents sont parfaites, mon teint est d’une couleur claire et sans défauts, sauf mes petites taches de rousseurs. Ma coiffure est normale, j’ai les cheveux bouclés et mon toupet carré est remonté pour dégager mon front et mes yeux. Je suis vêtue de quelque chose de très simple à comparé à d’habitude. Je porte un chandail vert lime qui n’a pas de manche et qui s’attache en croisé autour du cou. Le chandail est porté avec un jean noir et des ballerines noires. Avec mes lunettes carrées turquoise, j’ai l’air d’une grande et parfaite élève de cinquième secondaire de seize ans.
À l’école, je suis la plus populaire et tout le monde désire être mon amie ou mon petit ami. C’est vrai, je suis quelqu’un d’unique et d’exceptionnelle, à cause que c’est très rare les personnes qui ont les cheveux bruns et les yeux bleu-vert. Je suis une vraie perle rare.
Pendant que je descends l’escalier en spirale qui menait au salon des invité, je me demandais ce que Chef me prépare pour le déjeuner. Car selon mon majordome, je vais avoir une énorme surprise, à cause que c’est mon anniversaire. Je peux être sûre que Chef ne l’a sûrement pas pris à la légère. Mais je n’ai pas le droit d’entrer dans la cuisine pour l’instant, parce qu’il n’a pas encore fini. Alors, je patiente dans le salon qui est à couper le souffle. Il a une magnifique fresque qui ornait le mur principal. Les murs sont rouge-brun. De plus, un incroyable lustre orne le centre de la pièce. Ce lustre apporte une ambiance très sophistiqué et moderne. Il y a deux sofa en forme de « L » en cuire de couleur moka. En face des sofas, il y a une télévision de 52 pouces accrochée au mur avec deux étagère de chaque côté.
- Mademoiselle Lela, votre déjeuner est prêt, m’annonce mon majordome
- Parfait, merci Peter.
En rentrant dans la cuisine, il y a ma mère, mon père, mes deux sœurs, mon frère et tous les employés de la maison. Chef m’a préparé un gâteau fait avec des centaines de crêpes et avec des petits fruits frais, il a écrit « Bonne Fête Lela » avec un cœur à côté. Pendant que je souffle les bougies, tout le monde me chante bonne fête et après avoir gouté au gâteau, mes parents m’offrent mes cadeaux. Ma mère me donne un collier de diamants et une paire de boucle d’oreille en saphir et en topaze. Mon père lui me donne un ordinateur portable, un agenda électronique et un téléphone cellulaire. Après mon déjeuner-surprise, je demande à notre chauffeur d’aller me porter à l’école, à Chef de me donner mon diner et je pars vers l’école.
Quand j’arrive à l’école, mes amis m’attendent avec une grosse banderole avec écrit «Bonne fête». Je suis choyée d’avoir d’aussi bonne personne dans mon entourage. Le reste de la journée d’école est comme d’habitude. Tout le monde me disais «allô» et « bonne fête». Les professeurs m’offrent des petits privilèges, comme sortir à l’avance ou avoir le droit de reporter l’examen jusqu’au prochain cours.
J’adore les jours de fête, parce que tout est tellement plus joyeux. De plus, le soir même, j’organise une super fête pour mes seize ans. Cela doit être parfait, exceptionnelle et imbattable.
Quand je suis revenue de l’école, je convoque sur le champ mes parents et les domestiques pour organiser ma fête. Chef va préparer un gigantesque buffet, pendant que les autres vont poser les décorations. Mes parents et moi allons chercher des cadeaux surprises pour les invités. Et plein d’autres petits accessoires pour une fête somptueuse.
Quand les invités ont commencés à arrivé, ils ont tous été éblouis par la piscine creusée et par le buffet qui est plus que gigantesque. Sincèrement, ma fête est largement mieux de se que j’espérais. Il y a une fontaine en chocolat, des cracheurs de feu et des musiciens. Proche de la piscine, mes parents ont installés un trampoline. Ma fête a commencée à 5h de l’après-midi et a pris fin vers 3h30 du matin. Je suis encore à l’extérieur quand le dernier invité quitta ma demeure. À peine cinq minutes plus tard, une pluie d’étoile filante commença. C’est magnifique. Il a eu seize étoiles filantes en tout, mais la seizième étoile s’écrase. Elle a tombée à environ cinquante mètres de chez moi. Je suis tellement curieuse que je n’ai pas été capable de m’empêcher d’aller voir à quoi cela peux ressembler de près. Plus je m’approche, plus je suis excitée. Mais c’est quand je l’ai vue que j’ai été époustouflée. L’étoile est rouge, orange et elle brille. Elle est magnifique et je la désire tellement. Je tends ma main pour pouvoir y toucher.
Quand ma peau a entrée en contact avec la surface rocheuse et dure de l’étoile, un petit fragment en forme de losange s’en détache. Je la prends dans ma main pour ensuite la ramener chez moi.
Rendue dans ma chambre, je sors le bout d’étoile de ma poche et je fais un petit trou à travers pour l’insérer dans la chaîne de mon collier. À peine avoir attachée le collier autour de mon cou que je remarque tout de suite un changement. J’ai l’air complètement différent. Je rayonne et je suis beaucoup plus confiante. Et la pierre m’ouvre les yeux, les cheveux bruns ne me va pas du tout. Même si c’est ma couleur naturel, je suis sûr que le noir sera beaucoup mieux et que cela va me représenter à la perfection. C’est pour ça que la journée suivante, je me suis teinte en noir. De plus, je commence à me maquiller de manière plus foncé et plus imposante, ce qui met en valeur mes yeux et mes cheveux. Je vernis mes ongles en noirs et rouges et je jette tous les morceaux de linge qui avaient des couleurs vives et je vais, dès le lendemain, m’acheter des vêtements avec des teintes plus ternes, des bottes noires et rouges muni de talon-haut et des accessoires rouges pour mettre un peu de couleur. Alors comme prévue, le lendemain, j’achète tout ce que j’avais besoin et je retourne chez moi.
Quand le lundi suivant j’arriva à l’école, tout le monde me fixe bizarrement. Je sais que j’avais un peu changé, mais il ne faut pas en faire tout un plat pour seulement une teinture noir, des ongles vernis et du linge terne. Je suis toujours la même.
Cela fait environ deux minutes que cette fille me fixe sans même détourner son regard une seconde de sur moi. Ne cherchant même pas à savoir pourquoi elle me regarde si intensément que je prends moi-même l’initiative de la faire regarder ailleurs. C’est à ce moment que je me suis mise à la rejoindre d’un pas décidé et que je la frappe violemment au visage. C’est cette petite action qui m’envoie directement et pour une première fois, depuis cinq ans, au bureau du directeur.

Chapitre 2
C
e n’est vraiment pas dans mon habitude de me conduire si sauvagement et d’être aussi violente, mais cette fois-ci je ne suis sûrement pas dans mon état normal. Le directeur me dit que je vais avoir une retenue du soir, à cause de coup et blessure portée à l’intention d’une de mes camarades de classe. Après ma visite chez le directeur, la fille m’a attendue pour me refaire le portrait. Elle me dit de la rejoindre à midi au parc et que la guerre va commencer. Je m’esclaffe de rire. Je ne peux pas croire qu’une petite poupée de porcelaine comme elle, désire se battre contre moi. Alors, j’accepte. Quoi de mieux qu’une bataille pour se remettre de bonne humeur.
Quand la cloche du midi sonne, je suis tellement excitée et heureuse que je me dirige en gambadant jusqu’au parc. Au moment-même où elle pointe le bout de son nez à notre lieu de rencontre, mon corps est envahie par une décharge électrique qui contrôle chaque petite partielle de mes muscles. Alors avant même qu’elle puisse prononcer une syllabe, je lui casse le nez et quand elle s’effondre, je la bats à grand coup de pied dans les reins et l’abdomen. De plus, en signe de souvenir, je lui arrache une mèche de cheveux que j’accroche dans mon casier. Cette victorieuse bataille est la première d’une série de plusieurs personnes en sang et de mèches de cheveux arrachée. De plus en plus que je me bats et surtout que je gagne me donne l’envie de confronter le plus de personnes possibles. J’adore la sensation du sang sur mes jointures et de son goût sur ma langue. Parfois même quand je casse une dent ou deux de mon adversaire, je les ramène chez moi pour les percer et pour les accrocher autour de mon fragment d’étoile.
Je commence à fumer et je me fâche pour rien. De quelqu’un qui me regarde d’un air dégouté à quelqu’un qui me bouscule accidentellement, je leurs réserve le même avenir. Je suis même rendue à prendre de la drogue, parce que ça me donne le même effet que le sang. Je fume de la marijuana, je prends de l’ecstasy, je m’injecte de l’héroïne et je me fais des lignes de cocaïne quand je vais à la salle de bain, pendant mes cours. La drogue me donne une sensation de puissance. Je suis rendue au bout du rouleau. Je deviens quelqu’un d’horrible et de violent. Je me coupe les cheveux très courts et je me mutile. Quand je voie le sang dégouliner le long de mon poignet pour descendre jusqu’à mon coude, ça m’excite. Parfois, je prends des gouttes de sang pour l’étendre sur mon visage et je lèche le reste de sang qui est encore sur mes doigts. Je suis accro au goût du sang, le mien et celui des autres. L’entaille à mon poignet devient de plus en plus profonde et a de plus en plus du mal à cicatriser. Malgré la douleur insupportable, je me sens vivante et plus forte que jamais. À partir d’un moment ce n’est plus une douleur, c’est un pur plaisir. Ça ne me blesse plus, loin de là, non maintenant ça me fais du bien.
Je n’ai jamais remarquée le côté sombre de mon esprit avant cette semaine. La semaine passée, j’étais une personne assez patiente, calme et réservé, mais cette semaine, je suis tout le contraire. Je suis impatiente, excitée, extravertie et quand je suis contrariée ou que je commence à m’énervée, il n’y a pas personne qui veut croiser mon chemin. On me dit souvent que je suis lunatique et mélancolique quand je suis seule. Je m’ennuis facilement, alors je me suis passionnée pour la musique. Même si la majorité de l’école est terrorisée par moi, ça ne m’empêche pas de sortir avec mes amis au cinéma, au restaurant et dans les bars. Je sais aussi attirer les bonnes grâces des hommes notamment en les charmant, usant volontiers de tous mes atouts s'il le faut. Les hommes tombent toujours dans mon piège. Je leur demande tous ce que je désire et après, je m’en débarrasse comme des vieilles chaussettes.
De jour en jour, mon état s’aggrave. Je deviens plus violente, plus indépendante et beaucoup plus sadique. Je ne considère plus les personnes comme des êtres-humains. Pour moi, ce n’est que des personnes sur qui je peux décharger ma colère et tous mes sentiments refoulés.
En classe, un élève se moque de moi. Une erreur fatal, mais puisque je me sens d’une humeur généreuse. Je lui donne un aperçu de ma puissance et de ma force avec un avertissement de ne plus jamais recommencer, sinon j’allais doubler la dose. Je l’ai un peu amoché, mais il n’a jamais recommencé. Je savais que perdre quelques dents et du sang allait le remettre à sa place.
De plus quand je marche dans les couloirs de l’école, tout le monde se tasse pour me laisser passer sans problème. Je fais les pires coups de toute l’école. Les bombes puantes dans l’automobile du directeur et dans la salle des professeurs. Je lance des œufs moisis sur les autres élèves et dans leurs cases. Je verse les poubelles de la cafétéria sur les jeunes de secondaire un. Je suis impitoyable et il ne passe pas une journée sans que je rende une petite visite dans le bureau du directeur. Le directeur ne sait plus quelles punitions m’infliger, car il a épuisé sa ressource de châtiments. On m’a suspendue, donné des retenus du midi et du soir, forcé à faire des heures de travaille avec les concierges et plusieurs autres. Mais la punition que trouve mon directeur est pitoyable. Il me force à allée consulté le psychologue de l’école et la toxicomane. Il dit que ça va remettre de l’ordre dans mon esprit et me désintoxiquer de toutes les drogues inimaginables qui se trouvaient dans mon sang. Quelle merde ! Je n’y crois pas une seconde. Ce genre de personne ne veut pas m’aider, ils veulent seulement nous soutirer notre argent. Pourquoi devrais-je consulter ? Je suis en parfaite santé qu’elle soit mentale ou physique.
En classe de mathématique, une nouvelle élève vient d’arriver. Le genre de fille qui se croit meilleure que tout le monde. Dès le premier regard qu’elle pose sur la classe, j’ai sue qu’elle se cherchait une victime et son choix va la détruire. Sa victime c’est moi. Dès la première insulte, toute la classe arrête de travailler. Un silence de mort règne. Toute la classe a les yeux posés sur moi avec une lueur de crainte. Mon visage s’imprime d’un sourire sadique et j’éclate d’un rire à glacer le sang.
- Tu ris de moi, le monstre, me crache-t-elle en se levant agressivement.
- Oui, parce que tu t’es trompée de victime. Je vais être gentille avec toi en te donnant un avertissement. Si j’entends encore une insulte à mon égard, tu ne le referas plus jamais.
- Tu crois que tu me fais peur, pétasse, déclare-t-elle en riant.
- Mauvaise réponse.
En moins de deux secondes, j’avais attrapée la fille par les épaules et je l’avais plaquée contre le mur.
- Tu va le regretter. , lui chuchote-je.
Lors de notre premier échange de parole, le professeur appelle le directeur en lui disant de s’en venir le plus vite possible et d’appeler une ambulance. Pour l’ambulance, il a eu raison, parce qu’après ce que je prévoie faire à cette fille, elle va avoir besoin de chance pour survivre. Je lui coupe la langue avec mon canif suisse.
- Tu ne diras plus rien de déplacé avec ta langue de vipère.
Mes camarades de classe hurlent, certaines pleurent, d’autre vomissent. Dès que le directeur entre, il appelle la police et accompagne la blessée à l’ambulance. Les policiers sont arrivés, ils m’ont menottée et embarquée à l’arrière de leur voiture. Durant tous le trajet entre l’école et le poste de police, je rie de la même façon que dans ma classe de mathématique en disant aux policiers d’une voix machiavélique « Vous avez perdus la langue, les gars». Je passe deux jours en prison avant qu’il me transfert dans un asile psychiatrique.
Dès mon arrivée dans ce lugubre bâtiment, je ressens le sentiment d’être de retour à la maison. C’est comme si j’ai vécue toute ma vie dans cet environnement, mais sans y avoir mis une seule fois les pieds. Peut-être qu’inconsciemment, je m’attends à retrouver une partie de moi-même dans cet endroit qui reflète ma nouvelle personnalité. Une partie qui m’est encore inconnue. Pendant que Cassie, la responsable de la section des problèmes d’agressivité, m’explique les règlements et me fait faire le tour du bloc, j’examine les lieux en notant mentalement chaque sortie et chaque poste de garde. Il y a trois gardes par bloc et il y a quatre blocs. Le premier bloc est celui des maladies mentales et de ceux qui hallucinent. Le deuxième bloc est celui auquel je suis affectée à ceux qui ne sont pas capable de contrôlée leurs excès de colère et qui souffre de délire psychotique. Je n’ai aucune information sur le troisième et le quatrième bloc. Cassie m’amène dans ma chambre et me demande de tisser des liens avec les personnes de mon nouvel environnement pour but de régler mes problèmes intérieurs. Je rencontre Naomi qui avait tuée à coup de crayon son troisième mari et avait tentés de noyer ses enfants. Il y a aussi Karine qui avait torturé son patron, parce qu’il n’avait pas voulu lui donner une augmentation et Rachel qui a arraché les yeux et coupé les doigts de son mari avec une cuillère après qu’il ait été dans un bar de danseuse. Et c’est avec ces personnes-là que Cassie croit que je vais guérir plus vite. Avec des personnes encore plus violentes que moi.
Durant le repas, les questions pleuvent dans mon esprit. Pourquoi personne ne veux me donner des renseignements à propos du bloc trois et le bloc quatre ? Pourquoi à chaque soir les cris et les hurlements percent le sombre silence de la nuit ? Je voulais savoir ce qui se passe dans les blocs supérieurs au mien.
- Karine, peux-tu me dire qu’est-ce qui se passe dans le bloc trois et le bloc quatre ? , demandai-je intriguée.
- C’est un secret ! Ceux qui le savent rencontrent la mort. La seule chose que je sais à ce sujet, c’est que le danger est à chaque coin de couloir. Que les personnes y trouvent la mort. , m’annonce-t-elle dans un murmure et en regardant autour d’elle.
- Qui pourrait m’en dire plus ? Je veux vraiment le savoir. Je ne crois pas que nous sommes en sécurité, ici.
- On ne l’est nulle part. Dans cet asile, la sécurité de ses occupants n’est pas une préoccupation.
La conversation avec Karine me trouble. Que veut-elle dire par ceux qui le savent rencontrent la mort ? Je dois trouver quelqu’un qui va m’informer, qui va répondre à mes questions. À peine mes pensées en ordre, Cassie et deux hommes en uniforme blanc m’agrippent par les bras et m’expliquent qu’ils vont me mettre dans une cellule d’isolement. Selon Cassie, j’étais en train de planifier une révolte contre les règlements de l’édifice.
Mon agressivité augmente de plus en plus que les heures avance. Le manque de drogue que je ressens est insupportable. Plus que mon manque se manifeste, plus que mon degré de violence est marquant. De plus, je ne peux pas me réapprovisionner, puisque je suis coupée du monde extérieur. Mes parents m’ont complètement renié. Ils ne viennent pas me rendre visite, car ma nouvelle personnalité ne les a guère séduits. Deux jours avant que j’attaque la nouvelle dans ma classe et que je me retrouve dans un asile psychiatrique, ils m’ont froidement expulsée du domicile familial en me disant de ne plus jamais revenir. Ils m’avaient lancés toutes les insultes inimaginables. Je pensais pouvoir toujours m’accrochés à ma famille aux moments les plus difficiles de ma vie, mais le rejet qu’ils m’avaient démontrée cette soirée-là, m’a profondément blessée. C’était comme regarder la dernière bouée de sauvetage s’éloigner en laissant mes poumons se remplir d’eau pour m’entraîner tranquillement vers la mort.
N’ayant aucun endroit où me réfugier, j’avais réagi impulsivement. Je m’étais promenée de quartier en quartier. Je recherchais une maison accueillante et chaleureuse, mais dépourvue de système d’alarme. Je m’introduisais par effraction dans le domicile repéré et j’attachais toutes les personnes présentes. La panique sur leur visage lorsque je les tirais de leur sommeil en les menaçant d’un couteau à la gorge m’extasiais. Les victimes me voyaient vivre dans leur demeure comme si c’était la mienne pour après passer la nuit attachés et bâillonnés dans leur sous-sol. Les pleurs de leurs proches lorsqu’à l’aurore, je me réveillais et me dirigeais vers eux, le couteau à la main, tout en me demandant lequel j’allais tuer en premier. Parfois, c’était les parents pour que leurs enfants comprennent tous ce que la vie n’est pas toujours rose et qu’elle fait plus souvent souffrir que sourire, mais d’autre fois c’était les enfants pour que leurs parents comprennent la douleur de la solitude et de l’impuissance. Une nouvelle journée égalait une nouvelle victime.
De jour en jour, je sombre de plus en plus profondément dans le désespoir. Je n’ai plus de domicile fixe, plus de subvention, plus d’amis, plus de moments heureux auxquels m’accrocher. Je ne suis plus qu’une goutte d’eau dans l’énorme océan qui m’engouffre. Qu’un soupir dans une tempête.
Pendant une seconde, je me croyais de retour chez moi avec ma famille et mes amies. Dans mon ancienne vie. Je me croyais dans ma chambre sans aucun problème au lieu d’être une chambre capitonnée pour seul compagnie la solitude. J’étais la Lela d’avant. Étendue sur mon lit de couleur vert lime avec des draps en satin noir à regarder les décorations de couleurs vives qui prônaient les murs. Des miroirs circulaires, des bibelots, des photos et des feuilles remplies de messages venant de mes amis ou de mes petites pensées. Tout à coup, je me suis vue prendre chaque feuille et chaque photo pour les déchirer une à une. Pour ensuite, catapulter chaque bibelot au bout de mes bras pour s’écraser à la fin de leur course sur le mur opposé de ma chambre. J’avais pulvérisée chaque miroir d’un seul coup de poing. Pour ensuite, mettre le feu à mon lit. Mon réveil a été brutal. Je n’ai pas réduis ma chambre en cendre. Je n’ai déchirée tous mes souvenirs d’avant. Je n’ai brisée mes bibelots et mes miroirs. Pourquoi m’a vie a-t-elle autant changée ? Pourquoi suis-je devenue un monstre sanguinaire toujours à la recherche de nouvelles victimes ? Pourquoi à ma fête de seize ans, ma belle vie avait-elle soudainement pris fin ? Pourtant quand j’avais vue l’étoile filante avant qu’elle s’écrase, j’avais souhaité que quelque chose change ma routine habituelle. C’est pour cela que j’avais récupéré un fragment de cette étoile pour mettre du piquant dans ma vie. C’est à ce moment-là que ma vie a basculé. Quelle coïncidence ! Et si ce n’était pas une coïncidence. Et si ça serait l’étoile qui me fait agir comme ça. Je ne sais pas d’où elle vient. Peut-être qu’elle est maléfique. Je dois faire quelque chose, je dois m’en débarrasser. Ma vie, ma santé, mon âme en dépend.

Chapitre 3
M
aintenant que je sais la cause de ma dégradation mentale, je dois trouvée une façon de m’en débarrasser. Malheureusement, ça risque d’être compliqué, parce que les moyens que je dispose sont limités. Je suis dans un asile, je n’ai aucun outil pour faire une recherche concernant cette étoile. Je ne peux pas savoir d’où elle vient ni les légendes qui l’entoure. J’avais besoin d’aide provenant de l’extérieur. Une personne en qui j’ai confiance et qui peux m’aider à retourner dans le droit chemin. Une seule question plane dans mon esprit, maintenant. Qui est la seule personne qui n’ai pas peur de moi ou qui ne m’a pas complètement éliminé de sa vie qui serait prêt à m’aidée ?
En fin de compte, la cellule d’isolement m’a ouvert les yeux sur la gravité de ma situation et sur la cause du soudain changement. Elle m’a permis de chercher des solutions aux problèmes qui se dressent devant moi. J’ai été tranquille et en paix durant mon séjour de trois jours dans cette cellule. Je confirme que les premiers jours ont été insoutenables. Je n’ai pas été capable de faire la différence entre trente seconde et deux heures. Chaque seconde passée dedans me paraissait comme des heures. Après une dizaine de minutes environ, j’ai commencée à halluciner. Je voyais des différentes versions de moi avec des styles et des personnalités opposer. Après quelques heures de torture, les effets de la solitude ont commencés à s’estomper. J’ai repris le contrôle sur mon cerveau et mes pensées. Et c’est dans ce moment-là que j’ai compris le rôle de l’étoile dans ma nouvelle et misérable vie.
Après avoir été enfermée dans la cellule d’isolement pendant une semaine, on m’a enfin libérée. Je peux de nouveau manger avec les autres. Karine, Rachel et Naomi sont très heureuse de me revoir. Elles m’ont expliquées que le directeur général a permis les visites pour notre bloc et que nous pouvons, désormais, avoir un contact avec nos proches.
- Je n’ai pas de proche avec qui pourrais me rendre visite et vous ?, commentai-je.
- Moi aussi. , dit Naomi.
- J’ai ma mère qui m’a dit qu’elle viendrait me rendre visite, déclare Karine.
- J’ai mon petit frère de dix-sept ans qui viens me voir, annonce Rachel.
- Tu veux dire que les visites ont déjà commencée ? demandai-je
- Oui, ils ont commencé hier, poursuit Rachel
- Et c’est quoi les heures de visites ?
- C’est à chaque jour de 5h30 à 6h de l’après-midi.
- Il est quelle heure ?
- 5h20 ! Dans dix minutes, les visites vont commencées, dit Rachel toute enjouée. J’ai hâte !
- Peut importe dans combien de temps ça commence, je sais que personne ne va venir me voir, répliquai-je
- Tu peux venir voir mon petit frère avec moi, si tu veux ! En plus, vous avez presque le même âge. Vous allez peut-être vous attendre.
- C’est toujours mieux que de rester tout seul.
Lorsque 5h30 sonne, Rachel et moi sommes accompagnées dans la salle des visites. La salle est pleine. Rachel se dirige aisément vers la table du fond. À notre arrivée, un jeune homme se lève et serre Rachel dans ses bras.
- Salut, la sœur. Comment vas-tu, aujourd’hui ? , dit-il avec douceur.
- Mieux, et toi ?
- Comme d’habitude. Qui est-ce ? , demande-t-il en posant son regard sur moi.
- Je m’appelle Lela, dis-je en lui tendant la main.
- Ben, se présente-t-il en me serrant la main.
Dès que son regard s’est posé sur moi, une chaleur intense envahit mon corps et lorsque nos mains se sont touchées, une sorte de décharge électrique me submerge. Les quelques secondes qu’il me décerne me parais comme des heures. J’étais tellement absorbée par Ben que j’en oublie la présence de Rachel.
- Alors, quoi de nouveau à la maison ? demande cette dernière.
- Maman et papa ne veulent toujours pas venir te voir, parce qu’ils ont encore peur que tu les attaques. Charlie a fait ses premiers pas. Nancy a appelée Carole, maman, annonce Ben sur un ton neutre.
- Carole lui a-t-elle dit qu’elle n’était pas sa mère ? , demande Rachel paniqué et en tremblant.
- Non, annonce-t-il doucement comme pour essayer d’amortir le choc.
Charlie et Nancy sont les enfants de Rachel. Nancy est âgée de deux ans et Charlie de un an. Ce dernier avait trois mois lorsque sa mère a été amenée en asile psychiatrique. Alors c’est normal que ses enfants ne se souviennent pas qui est leur mère. C’est pour cela qu’ils ont associé Carole, leur gouvernante, au rôle de mère.
Après cette affreuse nouvelle, Rachel se met à crier à tue-tête et elle lance sa chaise sur le mur. En à peine quinze secondes, les gardes de sécurité emmène Rachel vers une cellule d’isolement et me laisse seule avec Ben.
- Je suis désolé, déclare-t-il.
- Moi aussi, dis-je en me levant. Bye.
- Tu ne veux pas rester seule avec moi ?
- Je crois plutôt que c’est le contraire ! Pourquoi voudrais-tu rester avec une folle agressive ?
- Je ne crois pas que tu le sois, dit-il confiant.
À la suite de son commentaire, je dépose mes mains sur la table et avance mon visage est à deux centimètre du sien. Et j’affiche un sourire en coin.
- Tu ne me connais pas.
- Je peux apprendre ! , dit-il en me regardant droit dans les yeux.
Dans un soupir, je m’étais éloignée de la table et m’étais dirigée vers ma chambre. Pourquoi veut-il apprendre à me connaitre ? Je suis dans un asile psychiatrique dans le bloc des personnes agressives et il doute que je sois violente. Et quand je me suis approchée de lui, il n’a pas eu de réaction craintive. Il n’a pas eu peur de moi. Peut-être que c’est lui, la personne qui va pouvoir m’aider à me débarrasser de cette étoile. Je vais devoir lui expliquer tous ce que j’ai fais de mal et vérifier s’il a peur ou non de moi.
Le lendemain, je demande à voir Cassie.
- Lela. Tu veux me parler ?
- Oui, je veux seulement savoir c’est quand que Rachel va sortir de la cellule d’isolement.
- Ce qu’elle a fait était dangereux. Elle va y rester pendant une semaine.
- Ok, merci.
Une semaine ! Pauvre Rachel. Je sais ce qu’elle doit être en train de vivre, parce que la première journée est la plus dure. On tombe dans la folie, dans la démence. Un instant, si Rachel doit rester une semaine dans la cellule d’isolement, je vais devoir aller dire à Ben qu’il est venu pour rien et qu’il va pouvoir revenir voir sa sœur seulement après sa punition.
La cloche qui annonce les heures de visites sonne, on m’accompagne dans la salle et je me dirige vers la table occupée par Ben.
- Tu va devoir partir et revenir dans une semaine, parce que Rachel est en cellule d’isolement à cause de son geste d’hier. , annonce-je sans prendre la peine de m’asseoir.
- Je le sais déjà. On m’a appelé pour m’avertir, ce matin.
- Pourquoi es-tu venu, si tu le savais ? , demande-je intriguée.
- Comme je te l’ai dit, hier. Je veux apprendre à te connaître.
- Et comme je te l’ai mentionné, hier, je suis une méchante personne.
- Je ne dirai pas ça. Si tu es méchante, pourquoi t’es-tu déplacée pour venir me dire que Rachel ne peux pas avoir de visites pendant une semaine ?
- J’ai déjà tuée des personnes. Du sang, j’en ai vue plus que tu crois. Tu ne devrais pas essayer de me fréquenter.
- Je n’ai pas peur de toi.
- Tu devrais ! , dis-je en me retournant et en me dirigeant vers la sortie.
Avant même que je puisse faire deux pas vers l’avant, Ben m’attrape par le poignet avec une extrême douceur.
- On se ressemble plus que tu le crois.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? , demandai-je intriguée
- Je connais cet endroit plus que toi. Je t’expliquerai pourquoi dès que j’en saurai un peu plus sur toi.
- Il n’y a rien à dire sur moi. Du jour au lendemain, je suis devenue violente. J’ai déjà tué des personnes. Je me droguais, me mutilais et je me battais avec n’importe qui.
- Pourquoi tu parle au passé ?
- Parce qu’ils m’ont désintoxiqué, je ne me mutile plus et j’ai personne avec qui me battre.
Ben semblait vouloir me dire quelque chose, mais son regard fixe mon collier. Il parait inquiet et apeuré.
- Où as-tu trouvé ça ? , dit-il d’un agressif en m’agrippant par les épaules.
- Ben, lâche-moi ! dis-je en le bousculant.
J’ai poussée Ben un peu trop fort. Il tombe à la renverse sur la table et la table se retrouve à l’envers. Et en quelques secondes, les gardes m’ont agrippés par les bras et me dirigent vers la sortie.
- Attendez ! dit Ben en se relevant.
Les gardes se retournent vers Ben et ils attendent qu’il leur donne une explication pour ne pas m’enfermer.
- C’est de ma faute.
- Qu’est-ce que tu veux dire par c’est de ta faute, Ben ? , demande Cassie, après être arrivée à côté des gardes et moi.
- Je me suis emporté et je l’ai agrippé par les épaules. C’est en essayant de se dégager qu’elle m’a fait tomber.
- Es-tu en train de replonger, Ben ? Devrions-nous annuler ta demande de réintégration dans la société ?
- Non.
- Je ne veux plus que ça se reproduise. Est-ce clair ?
- Oui.
- Libérez-la. , dit Cassie à l’intention des gardes.
Après le départ de Cassie et des gardes, je m’installe à la table en face de Ben.
- Pourquoi tu as fais ça ?
- Parce que je ne voulais pas que tu sois punie par ma faute.
- Est-ce que je peux te posée une question ?
- Oui.
- Pourquoi tu es devenu agressif, tout à coup ?
- Dès que j’ai vue ton collier, j’ai su que tu t’étais fait attraper par l’étoile toi aussi.
- Comment ça, moi aussi ?
- C’est pour la même raison que je suis venu dans cet asile. Sauf que j’étais au bloc trois, pas au deux.
Avant même que je puisse prononcer une syllabe, la sonnerie sonne pour nous annoncer la fin des visites.




Chapitre 4
B
en sait ce qui se passe dans le bloc trois, vu que c’est là qu’il a été affecté. Je me demande quelle action il a fait pour se retrouver dans ce bloc. Il a dit que c’est à cause d’un morceau d’étoile comme le mien. Je ne l’imagine pas en train de faire des choses encore plus violentes de ce que j’ai fait. Peut importe ce qu’il a fait, je dois savoir tout ce qu’il sait sur le troisième bloc. Je vais faire n’importe quoi pour découvrir la vérité même si Karine m’a affirmé que la mort attrape ceux qui savent ce qui se passe dans ces blocs. Un élément ne marche pas avec les affirmations de Karine. Ben sait ce qui se passe dans le bloc trois et il n’est pas mort. Est-ce parce que sa mémoire a été effacée pour préserver le secret des blocs supérieurs ? Est-ce qu’il a juré de ne rien révéler à personne, s’il le gardait en vie ? Tant de question, peu de réponse. J’espère que Ben aura la possibilité de m’éclairer et qu’il ne risquera pas sa vie pour satisfaire ma curiosité. Je n’ose pas imaginer les conséquences que ça pourrai lui apporter.
À chaque jour, dans cet asile, c’est la routine :
7h30 : Réveille
7h45 : Douche commune (seulement entre les personnes de même sexe.)
8h00 : Déjeuner
8h30 : Distribution des tâches
9h00 : Travail (tâches)
12h00 : Diner
12h30 : Confinement à notre cellule (réflexion)
3h00 : Salle des loisirs
5h00 : Souper
5h30 : Visite
6h00 : Thérapie de groupe
8h00 : L’heure de dormir
Quel horaire passionnant. Du moins, la seule chose que j’attends avec impatience est l’heure des visites. Qui arrive à grand pas. Plus qu’une dizaine de minutes et je vais pouvoir revoir Ben. Pour lui poser des questions bien sûr, du moins, je crois. L’heure des visites commence, je me dirige naturellement vers la table occupé par Ben et m’installe à la chaise en face de lui. Le sourire qu’il a affiché lorsque je me suis approchée de son emplacement. Ses cheveux noirs et ses yeux gris étaient plus qu’hypnotisant.
- Salut Lela, me dit-il avec un sourire.
- Salut.
- Comment vas-tu ?
- Sautons les formalités. Tu sais très bien, ce que je veux savoir.
- Si j’ai une petite amie ?
- Non, dis-je d’un coup sec. Le bloc trois.
Pendant un instant, Ben a été dans la lune comme si son passé venait de refaire surface. Son visage s’est assombrit et une larme à coulé le long de sa joue. Je me penche vers lui et j’essuie la larme avec mon pouce.
- Je suis désolé. Si c’est trop indiscret, on peut changer de sujet. , dis-je avec une douceur hors du commun.
- C’est correct. Seulement quand je repense à ce bloc, mes craintes d’y retourner refont surface.
- Je te comprends. C’est juste qu’une amie m’a dit que personne n’est ressorti vivant de ce bloc et quand tu m’as dit que tu y as été, je me suis posée plein de question.
- Je comprends. Dis-moi qu’est-ce que tu veux savoir ?
- Je veux savoir pourquoi tu t’es retrouvé là-bas.
- Tout à commencer le jour de mon quinzième anniversaire. J’ai me trouvais à l’extérieur accompagné de ma famille. Il devait être aux alentours de 23 heure. On était tous autour d’un feu de camp à se remémorer nos meilleurs souvenirs. Ma mère comptait des anecdotes sur mon enfance. De mes mauvais coups comme mes bons. Tout à coup, il y a eu une pluie d’étoile filante. La quinzième étoile était tombée. Je me rappelle que je m’étais dit que cette étoile devait être spéciale. Et vu qu’elle s’était écraser près de chez moi, je suis allé la voir. Elle brillait de mille feux. Elle avait l’air tellement inoffensive, mais dangereuse en même temps. Je l’avais touché et une petite partie s’en était détachée. Je l’avais ramené chez moi.
- C’est fou. C’est exactement comme ça que l’étoile s’est présentée à moi. Lors de mon seizième anniversaire et le même nombre d’étoile filante avait passé que mon âge. Et comme toi, la dernière s’était écrasée. Après qu’est-ce qui s’est passé ?
- Je gardais l’étoile partout où j’allais. Elle était dans un petit sac de coton dans ma poche. Après quelque temps, j’étais devenu violent, très violent, extrêmement violent. La drogue, la violence, le sang et la mutilation étaient devenus mon quotidien. Et tous souvenirs que je pouvais garder de mes batailles, je les déposais mécaniquement dans mon sac avec l’étoile. J’avais fait des trucs horrible, la police m’avait arrêté et envoyer dans cet asile. Cassie m’avait affecté au bloc trois et j’ai été libéré pour bon comportement. J’avais réussi à me libérer du pouvoir de l’étoile. Après cette mauvaise passe, j’ai réussi à réintégrer la société.
- Qu’est-ce que tu as fait pour te retrouver dans le bloc trois ? Moi aussi, j’ai fait des trucs horribles, mais on m’a transférer au bloc deux.
- J’avais été au bloc deux au début, mais j’avais arraché la trachée d’un gardien avec mes dents. Alors, ils m’ont transférer au bloc trois.
- Et comment tu as fait pour te débarrasser de l’influence nocive de l’étoile ?
- Il avait fallu que…
La cloche qui annonce la fin des visites sonne.
Je dois savoir comment il a fait pour ce débarrassé de cette étoile. C’était ma dernière chance de pouvoir parler intimement avec Ben, parce que dès demain, Rachel va sortir de la cellule d’isolement et pourra prendre part aux visites.
Les gardes nous dirigent tous vers la salle de groupe pour notre thérapie. Et comme d’habitude, je saute mon tour. Je n’ai pas le goût de parler de mes problèmes devant des purs étrangers. Alors, j’ai passé les deux heures de thérapie à écouter des personnes se plaindre de leur vie, des difficultés qu’ils ont dû traverser et de leur entourage agressif ou dangereux. Certaines histoires sont troublantes, tristes, enrageantes et certaines sont même banales. Du moins, pour moi. Cassie nous annonce la fin la thérapie et ordonne aux gardes de nous reconduire dans nos cellules. De retour dans ma cellule, je me couche sur mon lit et fixe le plafond en me demandant comment je vais devoir faire pour parler seul à seul avec Ben. Plusieurs possibilités s’offrent à moi. Je pourrais faire en sorte que Rachel retourne en cellule d’isolement ou lui dire que son frère n’est pas venu depuis qu’elle l’a agressé. Non. Je ne peux pas faire ça à Rachel. Elle mérite de voir son frère et d’avoir des nouvelles de sa famille sans que je traine dans leurs jambes. Et tout à coup, un hurlement perçant perse le silence de la nuit. Mais ce cris me troublent plus que ceux des autres nuits, parce que cette nuits, je reconnais ce cri.
C’est celui de Rachel.













Chapitre 5
R
achel n’est définitivement plus dans une cellule d’isolement ou même dans le bloc deux. Je suis certaine qu’elle est au bloc trois, mais pourquoi se trouve-t-elle là-bas ? Aux dernières nouvelles, Rachel était en cellule d’isolement et allait sortir dans une ou deux heures. Je me pose plein de questions et j’imagine plein d’hypothèses les plus folles les unes des autres. Et je sais qu’il y a une seule personne qui va pouvoir éclairer la situation. Cassie. Dès demain matin, je demande à pouvoir parler à Cassie et je lui expose mon questionnement.
Le lendemain matin.
Avant même de prendre ma douche, je demande au garde de me reconduire au bureau de Cassie, parce que c’est une urgence. Les gardes se regardent à tour de rôle et avec un hochement de tête collectif.
- Suivez-nous en silence et ne faites pas de grabuge.
J’hoche la tête et ils commencent à marcher en direction du corridor. Les gardes se sont postés à chaque côté de moi pour être sûr que je ne tente pas une invasion surprise. Ils me guident de couloirs en couloirs jusqu’à ce qu’on arrive au niveau de la porte du bureau de Cassie qui est surveillée par deux gardes postés de chaque côté. Les gardes nous ouvrent la porte et nous entrons dans le bureau.
- Lela, que veux-tu ? , me demande Cassie d’un air glaciale.
- Je veux savoir où est Rachel ?
- Elle est où elle est supposée être, en cellule d’isolement.
- C’est faux ! , dis-je.
- Comment peux-tu le savoir ?
- Parce que je l’ai attendue hurler, hier soir.
Le visage de Cassie s’est durci. Elle se tourne vers les gardes d’un regard qui veut dire «je vous avais dit en silence, bande d’imbécile». Ce qui poussa les gardes à reculer en baissant a tête.
- Pourquoi est-elle dans le bloc trois ? , Cassie. , dis-je d’un ton autoritaire.
- Je ne peux pas te le dire. Ce type d’information est personnel. , dit-elle. Ramenez-la à sa cellule.
De retour dans ma cellule, j’ai continué ma routine quotidienne, mais une question me trotte dans la tête. Pourquoi Rachel est dans le bloc trois ? Plus que les heures avance, plus que je m’inquiète de la réaction de Ben. Va-t-il s’enrager ? J’espère que non. Dans moins de deux heures, je vais devoir annoncer à Ben que sa sœur se trouve dans le bloc trois. Il est maintenant 4h30 et je suis dans la salle des loisirs en train d’élaborer une façon d’annoncer en douceur et avec délicatesse la mauvaise nouvelle. Les minutes s’écoule comme des secondes. 4h45, 4h50, 4h55 et la cloche sonna. Les gardes me conduisent dans la salle des visites et je me dirige instinctivement vers la table de Ben. Il se lève et m’enlace.
- Salut Lela ! Comment tu va ?
- Mal.
- Comment ça ? , me demande-t-il inquiet.
- C’est à propos de Rachel. , dis-je doucement.
- Quoi ?
- Elle n’est plus en cellule d’isolement.
- C’est une bonne nouvelle. , dit-il soulagé.
- Non, parce qu’elle n’est pas de retour.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Elle n’est plus dans le même bloc.
- Elle est dans quel bloc ?
- Le troisième.
- QUOI ? POURQUOI….
- Ben arrête de crier, s’il te plaît. Je ne veux pas que Cassie annule ta réintégration. , murmure-je.
- JE M’EN FOU. ELLE PEUT FAIRE TOUS CE QU’ELLE VEUT…
Ben n’a pas eu le temps de finir sa phrase que je l’attrape par le cou et l’embrasse. Le baiser a été une vague de chaleur qui me réchauffe le cœur. Je voudrai que ce baiser dur éternellement, mais nous disposons de très peu de temps.
- Pourquoi tu as fait ça ?
- Parce que c’était le seul moyen pour que tu arrête de crier. Ben, si Cassie annule ta réintégration, mon plan ne marchera pas.
- Ton plan ?
- Écoute attentivement ce que je vais te dire et faire tous ce que te dis à la lettre.
- Ok.



Chapitre 6
L
e soir même, je me prépare mentalement dans ma cellule. Je dois être parfaite, si je veux que Cassie y croie. Je me lève et je demande au gardien de me donner de l’eau, parce que je ne me sens pas bien. Il me dit qu’il ne peut pas, mais qu’il peut aller demander la permission à Cassie.
- Pardonnez-moi. Je ne vous ai pas bien entendu. Pouvez-vous vous rapprocher, s’il vous plaît ?
- Oui.
Le garde est maintenant à deux centimètres de la grille. Je l’attrape sauvagement par le collet et lui assomme la tête sur les barreaux de ma cellule. Il s’évanouit et j’en profite pour voler ses clés. J’ouvre la porte de ma cellule et je m’en fuis. Je croise un autre gardien qui me dit d’arrêter et il demande des renforts. Je cours à plein poumons et j’ai le souffle court, mais je dois tenir bon. En voulant tourner le coin du couloir, deux gardes me plaque au sol et m’empêche de bouger, il me lève et me tiens face à Cassie.
- Lela, Lela, Lela. Tu me déçois et dire que je voulais te transférer au bloc un, vu que tu avais fait des énormes progrès. Je me suis trompée. Mais dis-moi pourquoi voulais-tu sortir ?
- Je devais le faire.
- Et où te rendais-tu ?
- Je te cherchais.
- Pour faire quoi ? , me menace-t-elle en s’approchant à un pouce de mon visage.
- Ceci !
Je donne un violent coup de tête à Cassie qui s’effondre au sol avec le nez en sang.
- AMENEZ-LA AU BLOC TROIS, IMMÉDIATEMENT ! , ordonne Cassie en colère.
Le bloc trois est pareil comme le deux, sauf quelques éléments. Comme une grande table remplis d’outils de torture et un lit où on peut attacher l’occupant par la taille, la tête, les jambes et les poignets. Je parcours la salle des yeux et ne vois aucune trace de Rachel. Et c’est à ce moment que l’entends crier, mais elle n’est pas dans ce bloc. Elle est dans le quatrième. Ils vont la tuer. Je dois me rendre dans ce bloc.
Je me libère sauvagement des mains du garde et cours vers la table. Je prends le premier outil qui est sur celle-ci, un couteau de boucher. Je le menace de le tuer s’il me laisse pas partir, mais Je reçois un coup en arrière de la tête et m’écroule par terre. Je sens les gardes qui me lèvent et Cassie entre dans la pièce.
- C’est une peine perdue. Amener-la dans le bloc quatre. Elle ne posera plus de problème comme ça.
- Oui, madame.
Et je perdis connaissance. Quand je me suis réveillée, j’étais couchée sur un lit semblable que celui du bloc trois, mais je ne suis pas encore attachée et qu’il n’a aucun garde dans les environs. Alors, je me lève et vois Rachel étendue sur le lit à côté de moi. Je détache ses sangles et lui demande si elle peut courir. Elle me répond que oui. Alors j’ouvre la fenêtre et je l’a pousse par l’ouverture de celle-ci. Je l’entends crier et ensuite, je l’entends entrer dans l’eau qui entoure le bâtiment. Je m’approche de la fenêtre pour voir si le plan a marché et je constate avec plaisir que Rachel est sur un bateau avec son frère. Ben m’adresse un sourire qui me réchauffe le cœur et il me fait signe de les rejoindre. Je lui fais signe que non, je recule et referme la fenêtre. Je retourne me coucher dans le lit et j’attends patiemment les gardes.
Dès le retour des gardes et de Cassie, la disparition de Rachel ne passe pas inaperçu.
- Où est-elle ? , me demande Cassie.
- Où est qui ?
- Rachel !
- Elle n’existe plus.
- Je sais que tu ne la pas tuer. Sinon où est son cadavre ?
- Je l’ai caché.
- Veux-tu savoir pourquoi Rachel a été dans le bloc trois ? C’est parce qu’elle a essayée de te tuer pendant ton sommeil. Elle trouvait que tu passais trop de temps avec son frère. Alors dis-moi où elle est ? Et tu va pouvoir te venger.
- Vous voulez savoir où j’ai cachée son cadavre ?
- Oui.
- Je l’ai mangé et ce qui ne se mangeait pas, je l’ai jeté par la fenêtre.
Deux semaines plus tard.
Malgré ses doutes Cassie a été obligée de me faire confiance sur la version de la disparition de Rachel. Et elle m’a réintégrer au bloc deux pour avoir avoué mes fautes. C’est une bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que depuis que j’ai libéré Rachel, Ben n’est plus jamais venu me voir et que je ne sais toujours pas comment me débarrasser de l’étoile. Je pense qu’à une seule chose.
Vais-je pouvoir me débarrasser de l’étoile ? Ou suis-je coincée avec cette malédiction pour le reste de ma misérable vie ? Encore une fois plein de question et peu de réponses. ''
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 6:17

Je suis désolé d'avoir du le copier-coller. Je ne sais pas comment rendre mes textes words en adresse url pour internet.
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 11:10

Eh bien apparemment tu n'as pas tout compris. Je vais essayer de te montrer...

Voilà l'un de mes textes il se trouve dans la catégorie "nouvelles". Ce texte comme chacun a un sujet de critiques qui lui est associé dans la sous-catégorie "critiques" de la catégorie "nouvelles". Chaque catégorie (nouvelles/romans/inachevé/poésies) contient une sous-catégorie où il faut mettre les sujets de critique, il ne s'agit pas du même sujet. En fait tu dois donc éditer ce sujet pour une supprimer le texte que tu posteras plutôt directement dans "inachevés" avec les autres, ici tu mets juste une phrase du style "voilà où vous pouvez commenter mon texte" avec de préférence un lien vers le texte. Et pour l'autre texte que tu as posté tu dois aller faire un sujet de critiques dans la catégorie où tu as posté ce sujet-ci, mais sans remettre le texte.

Je ne sais pas si j'ai été clair, j'espère.
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 14:10

Bon, comme c'est le sujet critique...

Je me lance :

Paragraphe 1 : Clichééééé !
Paragraphe 2 : Clichééééééééé !
Paragraphe 3 : Clichééééééééééééé !

Ah, je crois qu'il faut te récompenser pour ça :

Critique de '' Si j'avais su ''  Clicha10


Non, plus sérieusement, je n'avais même pas besoin de lire pour savoir ce qui allait se passer. C'est trop... commun, extrême. Il faut mettre un peu de modération...

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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 17:32

Citation :
à cause que c’est très rare les personnes qui ont les cheveux bruns

ouch

Citation :
à cause que c’est mon anniversaire

OUCH

Citation :
Quand les invités ont commencés à arrivé,

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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 17:51

Si j'avais su...
J'l'aurais pas lu.

A cause que c'était nul
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 7 Juin - 17:53

Alya'tait là...

Bah dans pas longtemps, Alya plus...
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyMar 11 Juin - 21:47

Par vos messages, je peux comprendre que c'est pas à votre gout ! Merci à ceux qui ont pris la peine de le lire et d'essayer de m'aider.
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyMar 11 Juin - 22:43

Ok, Ok. J'ai honte je vais me lancer dans une vraie critique.
Il est difficile d'accrocher a ton texte parce que...Honnêtement, la fille parfaite qui est la plus belle, riche, populaire, aimée de son lycée, qui a des serviteurs et des cadeaux somptueux, qui est en plus intelligente et sportive? Non trop c'est trop, ça fait vraiment cliché.

Deuxieme point: ton orthographe est... Non en fait ce n'est pas vraiment l'orthographe qui gene. C'est surtout la grammaire.
1. les conjugaison: tu mélanges le passé et le présent dans les memes phrases

et 2. l'emploi de locutions qui n'existent pas et sont très pabel:

Alya a écrit:

C’est un matin comme les autres, je me réveille à 6h30 du matin pour aller faire ma marche matinale comme à chaque jour.
Ta répétition de "matin" alourdit le texte. "Comme à chaque jour" est grammaticalement incorrect: on dit "comme chaque jour", sans "à"


Alya a écrit:
Je me mets en culotte courte et en camisole rouge et noir, ce qui épouse très bien mes formes. De plus, le rouge fait ressortir mes longs cheveux bruns et le noir, quant à lui, fait ressortir mes yeux bleu-vert.  Après mon trois kilomètres de course quotidien, je prends ma douche et je me prépare pour aller à l’école. Je m’habille, me maquille et me coiffe. Mon maquillage est banal, j’ai du mascara, du crayon noir, du fard à paupière vert lime, fard à joue et du rouge à lèvre. Mes lèvres sont pulpeuses et mes dents sont parfaites, mon teint est d’une couleur claire et sans défauts, sauf mes petites taches de rousseurs. Ma coiffure est normale, j’ai les cheveux bouclés et mon toupet carré est remonté pour dégager mon front et mes yeux. Je suis vêtue de quelque chose de très simple à comparé à d’habitude. Je porte un chandail vert lime qui n’a pas de manche et qui s’attache en croisé autour du cou. Le chandail est porté avec un jean noir et des ballerines noires. Avec mes lunettes carrées turquoise, j’ai l’air d’une grande et parfaite élève de cinquième secondaire de seize ans.
À l’école, je suis la plus populaire et tout le monde désire être mon amie ou mon petit ami. C’est vrai, je suis quelqu’un d’unique et d’exceptionnelle, à cause que c’est très rare les personnes qui ont les cheveux bruns et les yeux bleu-vert. Je suis une vraie perle rare.

Lorsque le narrateur se met a se décrire lui même sans que ce ne soit justifié par un événement de l'histoire ça fait vraiment factice, plastique. Il faudrait que tu l'introduise de manière plus subtile. Ici ça alourdit la lecture. En plus elle se vante ouvertement "je suis une vraie perle" en mode regardez-moi-c'est-moi-qui-suis-la-mieux.


Dernière édition par wild lola le Ven 14 Juin - 14:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Critique de '' Si j'avais su ''    Critique de '' Si j'avais su ''  EmptyVen 14 Juin - 4:28

Merci ! Je vais essayer d'améliorer ça. C'est le fun d'avoir des critiques constructives ! Merci encore . Smile
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